Le monde a battu le record pour le troisième jour consécutif de cas quotidiens de COVID-19, avec plus de 465 000, dont près de la moitié en Europe (218 000), qui est devenue l’épicentre d’une pandémie avec plus de 42 millions d’infections, selon les données de l’OMS
Nous approchons de la fin de l’année 2020, et le SRAS-CoV-2, loin de reculer, évolue fortement et se propage à nouveau, en particulier en Europe.
Le continent européen a franchi la barre des 9 millions de cas accumulés, encore loin des 19 millions de cas en Amérique, mais au-dessus des 8,8 millions en Asie du Sud.
Le bilan de la pandémie s’élève à 1,1 million de morts, dont plus de la moitié dans les Amériques (619 000), tandis que l’Europe en compte 265 000, l’Asie du Sud 138 000 et le Moyen-Orient 73 000.
Les chiffres des infections quotidiennes en Europe sont déjà sept fois plus élevés qu’au plus fort de la première vague en mars et avril, et bien que les chiffres des décès soient plus faibles (ils ont atteint plus de 5 000 sur le Vieux Continent au printemps), la barrière des 2 000 décès en un jour a déjà été dépassée.
Par pays, la progression rapide de la pandémie en France se distingue, atteignant un million de cas, près de l’Argentine et de l’Espagne, pays qui ont également atteint cette marque cette semaine.
Les pays qui comptent le plus grand nombre de cas absolus sont cependant les États-Unis (8,3 millions et une courbe d’infection encore en hausse), l’Inde (7,8 millions), le Brésil (5,3 millions) et la Russie, avec près de 1,5 million de cas positifs.
La Colombie, avec 990 000 cas, avoisine le million, tandis que le Pérou en compte 879 000, le Mexique 874 000 et le Royaume-Uni 831 000.
Les trois quarts des patients dans le monde se sont rétablis, 31,5 millions, et 1 % des cas actifs (environ 76 000) sont dans un état grave ou critique.
Vendredi dernier, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti que la pandémie se trouve à un moment critique, en particulier dans l’hémisphère nord, avec une forte augmentation des cas dans des régions comme l’Europe, et que les prochains mois « vont être très difficiles ».