Les cinq mythes les plus répandus sur la maladie d’Alzheimer

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Les cinq mythes les plus répandus sur la maladie d'Alzheimer

De nombreuses fausses croyances entourent la maladie d’Alzheimer. À l’occasion de la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, voici cinq mythes courants sur cette maladie neurologique. Une connaissance approfondie de la maladie par les familles et les soignants est essentielle pour que les patients aient une meilleure qualité de vie.

Le 21 septembre est la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, une maladie qui touche plus de 50 millions de personnes dans le monde.

Malgré sa forte prévalence, de nombreux mythes et fausses croyances circulent autour de la maladie et peuvent avoir un impact négatif sur la santé des personnes atteintes et de leurs soignants.

Face à cette ignorance généralisée, Senniors, entreprise spécialisée dans les soins à domicile pour les personnes âgées et dépendantes, réfute cinq des fausses idées les plus répandues.

Les mythes les plus répandus sur la maladie d’Alzheimer

  • La maladie d’Alzheimer ne touche que les personnes âgées

Bien que la plupart des cas se produisent à un âge avancé, il arrive que la maladie fasse ses débuts très tôt dans la vie.

Selon les données de la Confédération espagnole de la maladie d’Alzheimer (Ceafa), une personne sur dix a moins de 65 ans.

« Les patients plus jeunes ont tendance à être beaucoup plus conscients de leur diagnostic », explique Ana Maeso, neuropsychologue spécialisée dans les personnes âgées et coordinatrice du bien-être émotionnel et social chez Senniors.

« Cela leur permet d’établir une feuille de route, avec leur famille et les professionnels qui les accompagneront », ajoute-t-elle.

  • La maladie d’Alzheimer entraîne toujours un comportement agressif

L’agressivité ne se manifeste pas nécessairement chez toutes les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ce qu’elle provoque, ce sont des dommages aux structures cérébrales responsables du langage ou de l’autorégulation du comportement, entre autres.

Selon Ana Maeso, le comportement agressif est une manifestation de colère et de rage qui apparaît lorsque la personne a le sentiment de ne pas atteindre un objectif ou que ses besoins ou intérêts ne sont pas satisfaits.

Si à cela s’ajoute la difficulté de pouvoir la verbaliser, en raison d’un trouble du langage, le sentiment de frustration est exacerbé et un comportement agressif apparaît comme une forme de protestation.

« Le défi consiste à établir un système de communication valable, dans lequel les soignants identifient et gèrent les scénarios susceptibles de générer ce type de réaction », ajoute M. Maeso.

  • Les troubles de la mémoire indiquent la présence de la maladie d’Alzheimer

Pas nécessairement. Il existe des personnes qui, avec l’âge, présentent une détérioration de certaines de leurs fonctions cognitives, telles que l’orientation, l’attention, la mémoire…

La consommation de certaines drogues, l’altération de l’humeur et la perte d’audition affectent directement la capacité d’attention, et sans attention il n’y a pas de mémoire.

  • La maladie d’Alzheimer évolue de la même façon chez toutes les personnes.

Les gens n’ont pas la même génétique et leurs biographies et histoires personnelles sont uniques, tout comme la façon dont ils gèrent et perçoivent les émotions. Par conséquent, l’expérience de la maladie et de ses symptômes est également différente.

Les stades d’évolution de la maladie sont une référence approximative de ce qui pourrait se passer et les connaître aide les soignants et les membres de la famille à accepter une réalité qui va changer leur vie.

  • La maladie d’Alzheimer est héréditaire

Bien qu’il existe une composante génétique, elle ne doit pas nécessairement être présente. En fait, moins de 10 % des démences sont héréditaires.

Une application pour aider les aidants des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Dans le but d’aider et d’accompagner les aidants des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et d’autres démences, Marta Ruiz Gurpegui, neuropsychologue, et Miguel Ángel García Soldevilla, neurologue, ont créé une application appelée ALOIS.

Cette application inédite permet d’accompagner le soignant, d’étendre les informations sur la réponse pharmacologique aux laboratoires, la réponse non pharmacologique aux associations de patients, de réduire la charge des professionnels de santé, et d’améliorer les traitements et la qualité de vie des patients.

En outre, ALOIS permet l’accès à la plateforme à tous les aidants avec un seul profil, car plusieurs personnes sont toujours impliquées dans la prise en charge d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer.

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Jean-Pierre
Médecin généraliste à la retraite après 32 ans d'exercice, je suis aussi passionné par l'évolution des outils technologiques comme internet. Ayant beaucoup plus de temps libre, j'ai lancé ce site internet afin de coupler mes deux passions : la médecine et les outils technologiques. Mon seul objectif est de partager mes connaissances au plus grands nombres et offrir un support ouvert à tous afin de partager les dernières actualités et innovations liées à la santé.