Une équipe de chercheurs a voulu comprendre le niveau d’efficacité du fruit de la plante Prunus mume sur l’obésité et le syndrome métabolique, ce que certaines études précédentes ont déjà montré, bien que le mécanisme derrière ce lien ne soit pas encore clair, comme les chercheurs eux-mêmes l’expliquent dans le résumé de l’étude. Cette dernière a été publiée dans Food & ; Nutrition Research.
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Prunus mume
La plante Prunus mume est originaire d’Asie du Sud-Est. Ce fruit, également connu sous le nom de prune chinoise ou d’abricot japonais, est assez largement utilisé dans la cuisine chinoise et taïwanaise. Il existe un certain nombre de plats et de préparations à base de ces fruits, souvent avec le jus extrait en faisant bouillir les prunes elles-mêmes. Les prunes sont également utilisées pour préparer une sauce chinoise épaisse et très sucrée appelée meijiang et, avec les fleurs, une crêpe coréenne appelée hwajeon. Sans oublier la liqueur, également connue sous le nom de vin de prunes, qui est assez populaire en Corée, au Japon et en Chine.
Cellules graisseuses traitées avec du concentré de Prunus mume
les chercheurs ont préparé un extrait concentré de Prunus mume pour comprendre ses effets sur l’adipogenèse et le jaunissement/rétrécissement des cellules 3T3-L1. Ces dernières sont des cellules dérivées de cellules 3T3 de souris utilisées dans la recherche pour effectuer des analyses sur des cultures de cellules adipeuses.
Les cellules ont été traitées avec l’extrait de Prunus mume .
Résultats
Le traitement a entraîné une suppression de la différenciation (et donc de la maturation des cellules adipeuses 3T3-L1 elles-mêmes) et une réduction de l’accumulation de lipides. Ce résultat a été obtenu par la régulation négative de l’expression de gènes adipogènes clés.
Le traitement avec l’extrait a également augmenté l’ADN mitochondrial (ADNmt) et l’ARNm des gènes qui jouent un rôle dans la biogenèse mitochondriale. Il a également réduit les espèces réactives de l’oxygène.
Une analyse plus poussée a montré la présence de muméfural, de naringine, de 5-HMF, d’acide citrique, d’acide caféique et d’hespéridine dans l’extrait de Prunus mume.
Les effets positifs de l’abricot japonais sur les graisses
Selon les chercheurs, l’extrait de ce fruit d’Asie du Sud-Est produit deux résultats positifs sur les cellules adipeuses en laboratoire : il inhibe l’adipogenèse (la formation du tissu adipeux) et favorise le brunissement des cellules adipeuses. Les adipocytes bruns sont des cellules qui, en raison d’une présence plus importante de mitochondries, sont plus inoffensives que les adipocytes blancs, qui sont généralement beaucoup plus présents dans le corps humain.