Une équipe de chercheurs a identifié ce qui pourrait être une nouvelle cible thérapeutique pour la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), révèle un communiqué de l’Université de technologie de Sydney.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), souvent liée au tabagisme ou à la pollution atmosphérique, est l’une des causes de décès les plus fréquentes dans le monde.
Une petite molécule d’ARN appelée microARN-21.
Dans ce cas, les chercheurs ont mené une étude préclinique et ont trouvé des niveaux plus élevés d’une petite molécule d’ARN appelée microARN-21. En utilisant un inhibiteur spécifique de cette molécule (antagomir-21), les chercheurs ont obtenu de bons résultats en termes de réduction de l’inflammation et de rétablissement d’une fonction pulmonaire normale.
La substance en question, l’antagomir-21, a diminué l’expression de la molécule microARN-21 et supprimé le nombre de cellules inflammatoires, notamment les neutrophiles, les lymphocytes, les macrophages et les cytokines. Cela s’est produit dans les voies respiratoires et les poumons.
Nouvelle approche thérapeutique pour la maladie pulmonaire obstructive chronique ?
Comme l’explique Phil Hansbro, auteur principal de l’étude publiée dans Science Translational Medicine, la molécule microARN-21 sous-tend un certain nombre de processus biologiques, mais lorsque ses niveaux augmentent trop, cela peut être lié à la BPCO. Selon le même scientifique, la méthode utilisée dans l’étude qu’il a menée avec ses collègues pourrait s’avérer utile comme nouvelle approche thérapeutique pour cette maladie, au moins pour ralentir sa progression.
Le fait est que le mécanisme sous-jacent de la BPCO n’est pas encore totalement connu, et que la découverte d’une nouvelle cible thérapeutique pourrait être très importante pour un éventuel traitement.
