Même trois secondes par jour d’haltérophilie peuvent avoir un impact positif sur le corps humain, selon une étude intéressante menée par des chercheurs de l’université Edith Cowan (ECU). Les résultats de cette recherche ont été publiés dans le Scandinavian Journal of Medicine and Science in Sports.
Table des matières
L’expérience sur 30 sujets
Les chercheurs ont mené une expérience, en collaboration avec des collègues d’une université japonaise, sur 30 nouveaux sujets, des étudiants universitaires en bonne santé. Les sujets devaient effectuer une contraction musculaire du fléchisseur du coude à l’effort maximal pendant seulement trois secondes par jour. Cet exercice très bref a eu lieu cinq jours par semaine et l’expérience a duré quatre semaines au total.
Flexion des biceps
L’exercice en question était un curl de biceps. Les sujets ont été divisés en trois groupes en fonction du type de curl effectué : isométrique, concentrique ou excentrique.
L’exercice de contraction isométrique voit le muscle sous charge immobile, l’exercice concentrique voit le muscle se raccourcir et l’exercice excentrique voit le muscle s’allonger. Dans tous les cas, l’exercice a été effectué à l’effort maximal.
Il y avait également un groupe témoin de 13 étudiants qui n’ont pas effectué l’exercice pendant la même période.
Résultats
Les chercheurs ont noté une augmentation de 10 % de la force musculaire dans le groupe effectuant l’exercice de curl excentrique (après quatre semaines). L’augmentation de la force musculaire a été plus faible dans les deux autres cas (isométrique et curl concentrique). Le groupe témoin, bien sûr, n’a vu aucune augmentation de sa masse musculaire.
Même 60 secondes par jour peuvent être utiles
Ken Nosaka, le chercheur de l’ECU qui a dirigé l’équipe chargée de l’étude, explique que ces résultats montrent qu’il n’est pas nécessaire de disposer de beaucoup de temps pour faire des exercices susceptibles d’améliorer la force musculaire. Selon le chercheur, même 60 secondes par jour pendant quatre semaines peuvent augmenter la force musculaire. En fait, explique le chercheur, « chaque contraction musculaire compte ».
