Le 21 septembre est la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, une maladie neurologique qui est la première cause d’invalidité et touche 50 millions de personnes dans le monde, selon les données de l’OMS. La société espagnole de gériatrie et de gérontologie insiste sur la nécessité de promouvoir un diagnostic précoce, compte tenu de l’augmentation prévisible des cas dans les années à venir.
Environ 50 millions de personnes dans le monde souffrent de la maladie d’Alzheimer et 9 millions de cas sont diagnostiqués chaque année, selon les dernières données de l’OMS.
Des chiffres alarmants qui, en raison du vieillissement croissant de la population, sont appelés à se multiplier dans les années à venir, pour atteindre 131 millions en 2050.
En Espagne, la prévalence de la maladie d’Alzheimer est également élevée et augmente avec l’âge, passant de 3,4 % entre 70 et 74 ans à 39 % chez les plus de 90 ans.
Toutefois, les experts de la société espagnole de gériatrie et de gérontologie préviennent qu’il s’agit d’une maladie sous-diagnostiquée et soulignent l’importance de promouvoir un diagnostic précoce.
Un diagnostic précoce est essentiel pour retarder le développement de la maladie et améliorer la qualité de vie des personnes concernées.
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Grand impact sur la qualité de vie
La maladie d’Alzheimer est la forme la plus courante de démence et l’une des principales causes de handicap dans la population.
La maladie d’Alzheimer a un impact majeur sur la qualité de vie des patients et de leurs familles, sur qui repose l’essentiel de la charge des soins.
C’est pourquoi la SEGG réfléchit à cette date sur la maladie et ses conséquences, en se concentrant sur les progrès réalisés en matière de prévention, de traitement au cours de l’année écoulée et sur un nécessaire changement de perspective.
Ils considèrent comme essentiel un changement de considération à l’égard des personnes atteintes de démence, en réduisant la stigmatisation, en évitant l’exclusion socio-familiale et en offrant des possibilités de participation effective accrue à leur propre vie et à la vie communautaire.
La prévention, le meilleur outil contre la maladie
Bien que l’âge soit le premier et le plus important facteur de risque de développer la maladie, d’autres facteurs jouent un rôle.
L’hypertension artérielle, l’obésité, la sédentarité, le tabagisme, le diabète ou le fait d’avoir subi un traumatisme craniocérébral augmentent les risques.
Nombre de ces facteurs sont modifiables, c’est pourquoi, à l’heure actuelle, la principale mesure contre la maladie reste la prévention.
Il est recommandé d’éviter la consommation d’alcool et de tabac, de pratiquer une activité physique quotidienne, de garder l’esprit actif et de s’adonner à des activités significatives qui impliquent des relations interpersonnelles et la création de liens. Ce sont toutes des mesures efficaces pour préserver la santé du cerveau.
Une étape importante dans l’approche de la maladie d’Alzheimer
Les traitements actuellement utilisés pour la maladie d’Alzheimer agissent uniquement sur les symptômes de la maladie, mais pas sur ses causes.
Mais en juin dernier, l’agence américaine de réglementation des médicaments FDA a approuvé l’utilisation d’un nouveau médicament pour le traitement de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit du premier médicament ayant le potentiel de modifier l’évolution de la maladie.
Bien qu’il s’agisse d’une étape importante dans la lutte contre la maladie, les experts appellent à la prudence au vu des attentes suscitées par ce médicament.
Les tests se poursuivent pour évaluer définitivement les effets de ce traitement, dont l’utilisation n’est pas encore autorisée en Europe.