Selon une nouvelle déclaration publiée aujourd’hui sur le site web de l’université de Bristol, les thérapies de sevrage tabagique à base de médicaments les plus efficaces sont des thérapies combinées. Plus précisément, les chercheurs font référence à la thérapie combinée avec la varénicline et la thérapie de remplacement de la nicotine (TRN). L’étude a été publiée dans la revue Addiction.
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Principaux traitements médicamenteux pour le sevrage tabagique
Parmi les principaux traitements médicamenteux de sevrage tabagique les plus recommandés figurent la varénicline, le bupropion et les substituts nicotiniques (recommandations du National Institute for Health and Care Excellence, NICE), selon la déclaration. Les chercheurs ont voulu comprendre l’efficacité de ces traitements, en particulier lorsqu’ils sont combinés.
Varénicline en monothérapie ou varénicline plus thérapie de remplacement de la nicotine
Les chercheurs ont constaté que la varénicline en monothérapie ou la varénicline associée à un TSN sont parmi les thérapies les plus efficaces. Le bupropion est également efficace, bien qu’il puisse être associé à des risques un peu plus élevés d’effets indésirables graves.
Et les e-cigarettes sont-elles utiles pour le sevrage tabagique ?
Les chercheurs se sont également penchés sur l’utilité des e-cigarettes pour le sevrage tabagique et ont constaté des « résultats prometteurs », mais admettent que d’autres études doivent être menées pour comprendre réellement leur niveau de sécurité. La même déclaration souligne toutefois que les thérapies combinées et les e-cigarettes ne sont pas actuellement autorisées au Royaume-Uni et qu’elles peuvent en fait affecter les traitements recommandés.
Kyla Thomas, chercheuse à la Bristol Medical School et auteur principal de l’étude, a déclaré que des études « avec une intervention active comme comparateurs » devraient être réalisées sur les e-cigarettes.
Il faut également comprendre l’utilité du conseil psychologique.
En outre, les traitements pharmacologiques combinés de sevrage tabagique, associés à des conseils ou à des interventions psychologiques, devraient être étudiés plus avant.
Michael Dalili, un autre chercheur du même institut, estime que ces résultats « devraient rassurer les patients, les médecins et les décideurs politiques quant à la sécurité de ces traitements ».