Les États-Unis continuent d’être le premier pays au monde pour le nombre de cas et de décès dus à COVID-19. Les dernières données montrent 6 274 388 cas confirmés et 188 909 décès, selon le décompte indépendant de l’université Johns Hopkins
Bien que New York ne soit plus l’État où le nombre d’infections est le plus élevé, il reste le plus touché en termes de décès aux États-Unis avec 32 987 (chiffre inchangé depuis samedi), soit plus que la France ou l’Espagne.
Rien qu’à New York, 23 721 personnes sont mortes de la maladie, selon les autorités locales, qui ont fait le point samedi dernier.
New York est suivie en nombre de décès – selon la carte de Johns Hopkins – par le New Jersey voisin (15 989, inchangé par rapport à la veille), la Californie (13 728), le Texas (13 628) et la Floride (11 849).
Les autres États qui enregistrent un grand nombre de décès sont le Massachusetts (9 125), l’Illinois (8 390), la Pennsylvanie (7 750, le même chiffre que la veille) et le Michigan (6 806).
En termes d’infections, la Californie est en tête de liste avec 738 362, suivie du Texas avec 657 752, tandis que la Floride est en troisième position avec 646 431, et New York en quatrième position avec 439 501.
Le bilan provisoire des décès – 188 909 – dépasse de loin la plus faible des estimations initiales de la Maison Blanche, qui prévoyait au mieux entre 100 000 et 240 000 décès dus à la pandémie.
Le président américain Donald Trump a revu ces estimations à la baisse et s’est dit confiant que le chiffre final serait plutôt de 50 000 à 60 000 morts, bien qu’il ait ensuite prédit jusqu’à 110 000 morts, un chiffre qui a également été dépassé.
Pour sa part, l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de l’Université de Washington, dont les modèles prédictifs de l’évolution de la pandémie sont souvent établis par la Maison Blanche, estime que d’ici l’élection présidentielle du 3 novembre, les États-Unis auront dépassé les 258 000 décès et d’ici le 31 décembre, les 400 000.
