Selon une nouvelle étude publiée dans l’International Journal of Psychological Research and Reviews, le désordre peut nuire à la productivité au bureau. Selon les chercheurs, le désordre, comme les papiers qui traînent partout, les meubles et même les déchets, est une nuisance frustrante.
Selon Joseph Ferrari, psychologue à l’université DePaul qui a réalisé l’étude, ces niveaux de désordre ont non seulement des effets négatifs sur la productivité, mais peuvent également avoir des effets similaires sur la santé mentale.
L’épuisement émotionnel, le stress et l’épuisement professionnel sont parmi les effets que le désordre quotidien peut avoir sur les employés de bureau.
Le désordre est surtout constitué d’espaces chaotiques et désordonnés, comme l’explique le chercheur, ce qui est facilité par une surabondance d’objets. Cela n’a rien à voir avec la thésaurisation, une habitude que les scientifiques tentent de classer comme un véritable syndrome : « Ce n’est pas un trouble psychologique comme l’est la thésaurisation, du moins pas encore ».
Afin d’encourager l’engagement et la productivité des employés, les employeurs ou les responsables doivent créer des environnements qui font que les employés aiment leur travail, et le désordre dans le bureau lui-même est l’un des aspects clés.
Les entreprises et les responsables doivent donc s’organiser pour aider d’une manière ou d’une autre les employés à éliminer le désordre dans les bureaux. Cela permettrait d’améliorer le niveau général de productivité ainsi que leur bien-être psychologique.
On pourrait commencer, selon le chercheur, par éliminer les articles qui ne sont pas utilisés, notamment les appareils informatiques obsolètes. Le simple fait de supprimer le calendrier de l’année dernière peut être un bon point de départ.
Le problème est que de nombreuses personnes sont trop attachées à certains objets qui sont souvent totalement inutiles. Selon les chercheurs, il s’agit d’une « extension de soi et de son identité ».
Des études antérieures ont montré que l’épuisement émotionnel et le stress peuvent avoir des résultats négatifs au travail, explique M. Ferrari.