Une équipe de chercheurs a découvert un lien intéressant entre la masse musculaire des femmes ménopausées et le risque de souffrir de bouffées de chaleur.
Les femmes qui traversent la ménopause connaissent généralement une perte de masse musculaire, ce qui est naturel et fait partie du processus de vieillissement lui-même. Cependant, les chercheurs ont constaté, dans une étude portant sur 300 sujets, que les femmes qui perdaient moins de masse musculaire étaient plus exposées aux bouffées de chaleur.
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Perte de masse musculaire (sarcopénie) et ménopause
Comme l’explique le communiqué de presse de la North American Menopause Society (NAMS), le lien entre la perte de masse musculaire (sarcopénie) et l’un des principaux symptômes de la ménopause, les bouffées de chaleur, n’a pas été beaucoup exploré. En fait, de nombreuses études antérieures se sont davantage concentrées sur le lien entre l’indice de masse corporelle et le tour de taille et les bouffées de chaleur, mais ces caractéristiques ne reflètent pas une composition corporelle exacte comme le fait le pourcentage de tissu adipeux par rapport au tissu musculaire.
L’étude de 300 femmes coréennes
Les chercheurs ont utilisé les données de 300 femmes coréennes âgées de 45 à 65 ans. Ils se sont intéressés aux symptômes de la ménopause, en particulier les bouffées de chaleur, en relation avec les indices de composition corporelle susmentionnés et la prévalence de la sarcopénie.
Les chercheurs ont conclu que les femmes atteintes de sarcopénie pourraient être moins sujettes aux bouffées de chaleur que celles qui ne le sont pas. Les bouffées de chaleur elles-mêmes pourraient être positivement liées à la masse musculaire paraspinale.
D’autres études devraient être menées
Les chercheurs estiment que des études plus longitudinales, éventuellement avec un plus grand nombre de sujets, devraient être menées pour établir plus précisément ce lien intéressant entre les bouffées de chaleur et la répartition des graisses et des muscles, en plus de la sarcopénie.
Selon Stephanie Faubion, directrice du NAMS, ces résultats sont importants compte tenu du vieillissement actuel de la population et de la mobilité de plus en plus réduite des femmes à mesure qu’elles vieillissent.