Une équipe de chercheurs du centre des sciences de la santé de l’université Xi’an Jiaotong a cherché à déterminer s’il existe un lien entre la consommation d’acides gras polyinsaturés (AGPI) oméga-3 et le risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge. L’étude a été publiée dans Clinical Nutrition.
Les chercheurs ont examiné plusieurs études antérieures sur le sujet, en recherchant celles qui portaient sur l’apport en AGPI oméga-3 par la consommation de poisson.
Ils ont analysé un total de 21 études antérieures et ont conclu qu’une consommation plus importante d’AGPI oméga-3 pouvait être liée « de manière significative » à une diminution de 14 % du risque de dégénérescence maculaire précoce liée à l’âge et de 29 % du risque de dégénérescence maculaire tardive liée à l’âge.
Pour chaque gramme supplémentaire par jour d’AGPI oméga-3, les chercheurs ont constaté une diminution de 6 % et 22 % du risque de dégénérescence maculaire précoce et tardive liée à l’âge, respectivement.
Si l’on considère la consommation de poisson, 15 g de poisson par jour pourraient être liés à une diminution de 13 % et 14 % du risque de dégénérescence maculaire précoce et tardive liée à l’âge, respectivement.
Dans leurs conclusions, les chercheurs affirment qu’une consommation plus élevée d’AGPI oméga-3 ou de poisson peut être liée à un risque plus faible de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge, un résultat qui soutient l’idée qu’une nouvelle approche nutritionnelle, davantage basée sur le poisson, pourrait prévenir cette même maladie.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge est une maladie oculaire progressive qui peut entraîner une aggravation de la vision et est considérée comme l’une des principales causes de déficience visuelle chez les personnes âgées de 50 ans ou plus.