Selon une étude publiée dans l’International Journal of Molecular Sciences, le métabolisme du fer, en particulier dans le cerveau et les muscles, pourrait être amélioré par un exercice régulier. Le mauvais fonctionnement du métabolisme du fer dans le cerveau et l’accumulation de fer qui en découle pourraient en fait être liés à l’augmentation des symptômes du vieillissement et de la maladie d’Alzheimer, selon une déclaration de l’Université de Finlande orientale, où les chercheurs ont mené cette nouvelle étude. L’étude a été réalisée par une équipe dirigée par Katja Kanninen, professeur au laboratoire de neurobiologie de l’université de Finlande orientale.
Toutefois, comme l’explique le communiqué, les raisons pour lesquelles ces dysfonctionnements du stockage du fer sont liés à la maladie d’Alzheimer et au vieillissement restent obscures.
Il est probable que l’un des liens réside dans le fait que le fer et son accumulation résultant d’une inflammation peuvent avoir un effet sur la synthèse de l’hepcidine, la protéine régulatrice du fer.
Les chercheurs se sont particulièrement intéressés à la cytokine interleukine-6 (IL-6), protéine responsable de l’inflammation, qui joue également un rôle dans la diaphonie cerveau-muscle et la synthèse de l’hepcidine dans le cerveau.
Les chercheurs ont mené des expériences sur des souris sauvages et des souris transgéniques atteintes d’une maladie comparable à la maladie d’Alzheimer humaine. Ils ont analysé les effets de l’hepcidine sur le cerveau. Ils ont étudié les effets d’une activité physique régulière sur l’homéostasie du fer et ont constaté que l’exercice régulier modulait l’accumulation et le trafic du fer dans le cerveau et les muscles squelettiques. Ils ont également signalé une diminution de l’hepcidine corticale.
Selon les chercheurs, ces résultats suggèrent que l’IL-6 joue un rôle important dans la modulation de l’hepcidine et donc dans la modulation du fer cérébral induite par l’exercice.