Une nouvelle caméra à rayons gamma pourrait être d’une grande utilité pour accélérer le diagnostic du cancer, selon une étude parue dans Physics in Medicine & ; Biology, réalisée par la chercheuse Sarah Bugby, de l’école des sciences de l’université de Loughborough.
Selon le communiqué de presse publié sur le site web de Loughborough, l’appareil a la taille d’un sèche-cheveux et est donc facilement transportable. Le dispositif, appelé Hybrid Gamma Camera (HGC), est basé sur un dispositif précédent, appelé HGC 2D, déjà mis au point par des chercheurs de l’université de Leicester et de Nottingham, un projet auquel Mme Bugby avait elle-même participé.
Le dispositif est basé sur une méthode que les astronomes utilisent très souvent pour calculer les grandes distances des objets cosmiques : il réalise deux images sous deux angles légèrement différents pour déterminer la position précise du point à observer. Le nouvel appareil, comparé à des dispositifs similaires, fournit des informations en 3D plutôt qu’en 2D : « En combinant l’imagerie gamma et l’imagerie optique, ces informations 3D indiqueront à l’utilisateur où et à quelle profondeur se trouve une source de radioactivité dans un matériau particulier », explique le chercheur, qui parle d’utilisations dans la chirurgie radioguidée et dans le traitement et le diagnostic du cancer. Toutefois, le dispositif, selon le même chercheur, pourrait également être utilisé dans l’industrie nucléaire.