Des chercheurs ont mené une étude auprès de 60 participants afin de déterminer comment l’exercice physique pouvait influer sur le désir d’alcool et sont parvenus à des conclusions très intéressantes. L’étude, menée par des chercheurs de l’université de Loughborough, a révélé que l’activité physique réduisait considérablement l’envie de consommer de l’alcool. C’est du moins ce qui est arrivé aux 60 étudiants et étudiantes des Midlands britanniques, âgés de 18 à 25 ans, qui ont participé à l’étude.
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L’expérience
Les participants ont été invités à répondre à diverses questions sur leurs habitudes de consommation par rapport à leurs boissons préférées. Les participants ont ensuite été invités à regarder diverses vidéos montrant comment différents cocktails sont préparés.
À ce stade, certains participants ont été divisés en trois groupes. Les membres du premier groupe devaient effectuer divers exercices pendant cinq minutes, chacun durant 45 secondes, notamment des pompes, des jumping jacks, des squats et des sit-ups. Les membres du deuxième groupe devaient s’asseoir et colorier un livre d’images pendant cinq minutes. Les membres du troisième groupe devaient rester passifs, silencieux et s’asseoir et ne rien faire pendant cinq minutes.
Résultats
Les chercheurs ont constaté que les participants qui devaient effectuer les exercices présentaient une envie de consommer de l’alcool significativement réduite par rapport aux participants passifs.
Les sujets qui avaient fait les exercices ont également montré une augmentation de l’humeur positive et une diminution de l’humeur négative et de l’anxiété.
Les participants qui devaient colorier le livre, une activité qui implique toujours un certain niveau de distraction, n’ont pas vu leurs fringales réduites de manière aussi significative, mais ont signalé une amélioration de leur humeur et une diminution de leur anxiété.
Éducation sur l’abus d’alcool
Autre curiosité : les participants ont également dû suivre un programme en ligne d’éducation sur l’abus d’alcool. Pendant cette phase, l’humeur générale des participants s’est dégradée et l’anxiété s’est installée. En outre, les recommandations de ce programme n’ont pas influencé le désir d’alcool.