Les câlins peuvent avoir un effet psychologique puissant sur les femmes, un peu moins sur les hommes, selon une étude intéressante réalisée par des chercheurs de l’Institut néerlandais des neurosciences et publiée dans PLOS One. Comme l’explique un nouvel article de CNN, les chercheurs ont conclu que les femmes qui étreignaient leur partenaire présentaient une diminution marquée de la production de cortisol.
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Les conclusions sont très intéressantes
Le cortisol est une hormone du stress et peut avoir un impact sur diverses fonctions du cerveau, dont la mémoire. Les chercheurs ont noté que, curieusement, l’effet bénéfique des câlins ne produisait pas de diminution similaire du cortisol chez les hommes. Comme l’explique le communiqué de CNN, il s’agit d’une étude assez limitée en termes de taille d’échantillon, mais les conclusions sont néanmoins très intéressantes. Selon Mme Packheiser, il n’est pas surprenant que le fait de toucher d’autres personnes puisse aider à réguler diverses fonctions corporelles.
Les contacts physiques prolongés régulent la libération d’hormones
L’affection d’un câlin, comme un câlin avec un être cher, peut favoriser la libération d’ocytocine, un neurotransmetteur également appelé « hormone de l’amour » qui peut réduire le taux de cortisol.
Et plusieurs études ont montré qu’un contact physique prolongé (par exemple, un massage) peut réguler la libération de certaines hormones et peut affecter le système nerveux sympathique. Et comme un contact physique trop long, tel qu’un massage, n’est pas toujours envisageable, le câlin semble être l’une des meilleures solutions car il est rapide et réduit immédiatement le stress, explique le chercheur.
Des effets différents sur les hommes
Sur la question des effets différents sur les hommes, les chercheurs n’ont pas de réponses définitives. Les facteurs sociaux jouent probablement aussi un rôle. Par exemple, les hommes peuvent se sentir mal à l’aise dans les câlins parce qu’ils sont plus « gênants », explique Mme Packheiser. Cependant, il peut aussi y avoir des différences de sensibilité des récepteurs tactiles entre les hommes et les femmes. Le chercheur précise toutefois qu’il s’agit de conclusions générales qui ne peuvent être attribuées à l’individu. Pour certaines personnes, par exemple, les câlins peuvent sembler envahissants ou non naturels et peuvent même augmenter le niveau de stress au lieu de le diminuer.