L’hémodialyse et l’exercice aérobie sont utiles pour le syndrome des jambes sans repos, les crampes et la fatigue

0
2248

Selon une déclaration publiée par la Société américaine de néphrologie, l’exercice aérobie peut s’avérer utile pour contrecarrer les symptômes négatifs qui peuvent être liés à l’hémodialyse et ressentis par les patients souffrant d’insuffisance rénale.[1] Le communiqué fait référence à une nouvelle étude parue le 25 mars dans CJASN.
Les symptômes ressentis par les patients souffrant d’insuffisance rénale comprennent la fatigue, les crampes musculaires et les troubles du sommeil (certaines difficultés à dormir).
Ce sont des symptômes qui peuvent affecter, dans une certaine mesure, même la simple vie quotidienne, et l’hémodialyse, dans certains cas, non seulement n’améliore pas ces symptômes mais peut même les aggraver.[1]
L’équipe de recherche, dirigée par Clara Bohm, chercheuse à l’Université du Manitoba, a analysé 15 essais randomisés publiés précédemment. Toutes ces études portaient sur l’exercice aérobie et l’effet qu’il pouvait avoir sur les patients, notamment sur les symptômes liés à la dialyse, en particulier sur des symptômes tels que le syndrome des jambes sans repos, les troubles du sommeil, l’anxiété et la dépression, la fatigue et les crampes musculaires.

La chercheuse et son équipe ont conclu que l’exercice aérobique peut effectivement réduire plusieurs des symptômes liés à l’hémodialyse. Il s’agit notamment du syndrome des jambes sans repos, de certains symptômes de dépression, de la fatigue et des crampes musculaires. Le chercheur affirme avoir découvert que même 20 à 30 minutes d’exercices d’aérobic pratiqués deux à trois fois par semaine peuvent améliorer ces symptômes chez les patients sous hémodialyse. Toutefois, le même chercheur admet que d’autres recherches devront être menées pour comprendre l’effet de l’exercice sur les symptômes courants de ces patients ; que ces études devront porter sur des sujets plus « variés », c’est-à-dire des personnes présentant des caractéristiques différentes, par exemple davantage de femmes ou de personnes âgées.

Notes et

Article précédentLes traits comportementaux héritables à l’adolescence peuvent augmenter le risque de consommation de cannabis à l’âge adulte.
Article suivantTremblement essentiel, le cannabis médical pourrait s’avérer utile selon une étude
Jean-Pierre
Médecin généraliste à la retraite après 32 ans d'exercice, je suis aussi passionné par l'évolution des outils technologiques comme internet. Ayant beaucoup plus de temps libre, j'ai lancé ce site internet afin de coupler mes deux passions : la médecine et les outils technologiques. Mon seul objectif est de partager mes connaissances au plus grands nombres et offrir un support ouvert à tous afin de partager les dernières actualités et innovations liées à la santé.