Une équipe de chercheurs du centre médical Sakura de l’université de Toho, au Japon, propose une nouvelle procédure chirurgicale pour traiter le larmoiement, une affection également connue sous le nom d’épiphora. L’étude a été publiée dans la revue The Laryngoscope.
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Epiphora
L’épiphora est une affection dans laquelle l’œil pleure anormalement, ce qui peut également affecter la vie quotidienne du patient. Cette affection peut être causée par un dysfonctionnement du système lacrymal de l’œil.
Comment fonctionne le système de larmes
Lorsque les yeux se déchirent, chez les sujets normaux, les larmes elles-mêmes sont drainées dans le sac lacrymal par de petits trous (points supérieur et inférieur) situés dans le coin interne de l’œil (canthus médial). Les larmes elles-mêmes circulent ensuite dans de petits canaux (canaux supérieur et inférieur) pour sortir par le canal nasolacrimal. Un dysfonctionnement peut être causé par toute obstruction de l’un de ces passages.
Dans la condition considérée par les chercheurs, les conduits supérieur et inférieur sont tous deux bloqués. Dans ce cas, le liquide lacrymal ne peut plus être évacué dans le nez et un épiphora apparaît.
Interventions « traditionnelles
La chirurgie traditionnelle consiste à élargir le canalicule et à insérer un petit tube en silicone pour éliminer l’obstruction. Si le canalicule ne peut être débloqué, un tube de Jones est placé de manière semi-permanente entre la cavité nasale et le canthus médical.
On peut également envisager une véritable intervention chirurgicale avec une incision externe, qui laisse toutefois une cicatrice d’environ 2 cm de long sur le côté du nez.
La méthode proposée par les scientifiques japonais
Les scientifiques de l’institut japonais, une équipe d’oto-rhino-laryngologistes et d’ophtalmologistes, ont proposé une nouvelle méthode chirurgicale pour l’obstruction canaliculaire réfractaire qui ne laisse aucune cicatrice et ne voit pas le dépôt de corps étrangers dans l’organisme. Comme l’explique Munetaka Ushio, cette nouvelle méthode pourrait contribuer à améliorer la qualité de vie des personnes souffrant d’épiphora. La méthode est décrite en détail dans l’étude du Laryngoscope.