Selon de nouvelles recherches, les fumeurs sont moins susceptibles de contracter le coronavirus. Une nouvelle étude israélienne s’ajoute aux recherches précédentes sur le sujet, comme cette étude française qui a également convenu que la nicotine était un moyen possible de tenir le COVID-19 à distance.
L’étude israélienne a été publiée vendredi dans la revue MedRxiv, qui n’a pas été revue par des pairs.
Les experts en Israël sont arrivés à la conclusion que les fumeurs sont moins susceptibles de prendre le COVID-19. Selon le rapport du Jerusalem Post, l’équipe israélienne dirigée par le Dr. Ariel Israel a mené une étude de population en recueillant des données auprès de plus de trois millions d’adultes membres du Service de santé Clalit, le plus grand fournisseur de soins de santé d’Israël.
L’équipe s’est assurée de prendre en compte l’ethnicité, le sexe, l’âge, les conditions médicales préexistantes, ainsi que le statut tabagique de tous les participants. Environ 114 500 personnes figurant dans les données ont subi un test COVID-19, dont 4 537 se sont révélées positives pour le virus.
Leurs résultats ont montré que « le risque d’infection par COVID-19 semble être réduit de moitié chez les fumeurs actuels« .
L’étude explique en outre que « cette découverte intrigante pourrait révéler des mécanismes d’infection uniques présents pour COVID-19 qui pourraient être ciblés pour combattre la maladie et réduire son taux d’infection« .
L’équipe a découvert que 10% des patients testés positifs pour COVID-19 fumaient, contre 19% de la population générale. Les chercheurs pensent que la nicotine, la partie du tabac qui crée une dépendance et que l’on trouve dans les cigarettes, entre en compétition avec le virus pour se lier aux cellules du corps. Ainsi, le virus est empêché d’entrer dans le système.
Certains scientifiques, dont ceux de l’étude française précédente, pensent que la nicotine pourrait être un moyen légitime de prévenir et de traiter le COVID-19.
Des études antérieures menées en France, en Chine et aux États-Unis ont également abouti à des résultats similaires.
Il faut cependant noter que cette nouvelle étude israélienne n’a pas encore été examinée par des pairs et n’a pas encore été pleinement prouvée.