Limiter le temps que les jeunes adultes passent devant un écran dans les 48 heures suivant une commotion cérébrale peut contribuer à réduire la durée des symptômes, selon les résultats d’une étude publiée dans JAMA Pediatrics.
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Données
Les chercheurs ont mené une étude clinique auprès de 125 jeunes âgés de 12 à 25 ans ayant subi une commotion cérébrale et s’étant présentés aux urgences d’un centre métrique entre 2018 et 2020.
Il a été conseillé à certains des sujets de ne pas se trouver devant un écran pendant 48 heures après la blessure, tandis que d’autres ont été autorisés à le faire. Cependant, il a été conseillé aux sujets des deux groupes d’éviter de travailler ou d’étudier pendant la même période de 48 heures.
Tests
Après cette période, les sujets ont été testés pour les symptômes post-commotion sur une période de 10 jours. L’échelle utilisée pour évaluer le niveau de gravité des symptômes est la PCSS (Post-Concussion Symptom Scale), qui évalue 22 symptômes distincts allant de 0 (non présent) à 6 (grave).
En outre, les chercheurs ont évalué le temps passé devant l’écran du 1er au 3e jour après l’accident et ont recensé les activités effectuées par les patients entre le 4e et le 10e jour.
Résultats
Les chercheurs ont constaté que les sujets qui ont pu passer du temps devant l’écran au cours des 48 premières heures suivant la commotion cérébrale ont présenté des temps de récupération plus longs et un score PCSS inférieur à 3.
Ce groupe a connu un temps moyen de disparition des symptômes de huit jours, tandis que le second groupe, celui qui avait évité les écrans, a présenté un temps moyen de récupération de 3,5 jours.
Selon Theodore E. Macnow, professeur adjoint de pédiatrie qui a réalisé l’étude, à ce jour, nous sommes encore en train d’apprendre les meilleurs moyens de se remettre d’un lavage de cerveau et il n’existe pas de véritables recommandations ou de directives strictes.
L’abstinence à court terme de l’écran peut aider
Selon le chercheur, les résultats de cette étude suggèrent que même une brève abstinence d’écran après une commotion cérébrale peut être liée à une récupération plus rapide. Les données montrent que les recommandations relatives aux commotions cérébrales, en particulier chez les jeunes, devraient donc en tenir compte.
Les causes de ce lien ne sont pas claires. Selon Macnow, il a déjà été démontré par le passé que les photons électroniques pouvaient jouer un rôle dans la migraine et que l’utilisation d’un écran pouvait avoir un effet sur le sommeil et l’activité cérébrale. D’autres études devront être menées pour voir si ces aspects jouent également un rôle dans la récupération des commotions cérébrales.