L’intelligence artificielle au service de la ventilation mécanique dans les hôpitaux ? Peut être fait selon l’étude

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L’utilisation de l’intelligence artificielle en médecine et dans les applications liées à la santé, ainsi que dans les applications biomédicales, progresse à grands pas. Une équipe de chercheurs de Guy’s and St Thomas’ et du King’s College London a réalisé une nouvelle étude analysant 1342 études antérieures sur l’intelligence artificielle et son utilisation en relation avec la ventilation mécanique.
Les chercheurs concluent qu’en effet, l’intelligence artificielle présente de grandes opportunités, car la capacité beaucoup plus efficace d’analyser de grandes quantités de données pourrait être décisive.

Cela s’applique également à la ventilation mécanique. Les maladies dont peuvent souffrir les patients sous ventilation mécanique sont très variées. Afin de personnaliser au maximum l’utilisation de la ventilation mécanique pour chaque patient, l’intelligence artificielle pourrait être d’une grande aide, selon les auteurs de l’étude. L’intelligence artificielle pourrait également être utile pour mieux comprendre quand une personne doit être sous ou hors ventilation.

« Notre examen systématique de la littérature a révélé une augmentation exponentielle du nombre de publications sur l’intelligence artificielle appliquée à la ventilation mécanique au cours des dernières années », explique Luigi Camporota, consultant en médecine des soins intensifs à Guy’s and St Thomas’.
Malgré cet intérêt au niveau académique, dans la réalité, l’intelligence artificielle reste à ce jour sous-utilisée dans les ventilateurs mécaniques.
Selon Jack Gallifant, chercheur au Center for Human and Applied Physiological Sciences du King’s College, l’intelligence artificielle peut améliorer la gestion même de la thérapie par ventilation mécanique, comme le suggère cette étude-revue. L’intelligence artificielle, selon le chercheur, « facilitera la traduction de la science des données en de meilleurs soins aux patients ».
Pour y parvenir, expliquent les chercheurs dans le résumé, il faudrait également une plus grande disponibilité du code en ce qui concerne le développement des algorithmes et une plus grande disponibilité des données. Cela permettra d’améliorer le niveau de confiance dans une approche prometteuse de l’intelligence artificielle.

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Jean-Pierre
Médecin généraliste à la retraite après 32 ans d'exercice, je suis aussi passionné par l'évolution des outils technologiques comme internet. Ayant beaucoup plus de temps libre, j'ai lancé ce site internet afin de coupler mes deux passions : la médecine et les outils technologiques. Mon seul objectif est de partager mes connaissances au plus grands nombres et offrir un support ouvert à tous afin de partager les dernières actualités et innovations liées à la santé.